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Burn-out, Bore-out, Brown-out : différences, symptômes, leviers d’action, exemples et ce que dit la loi


Ces dernières années, les mots burn-out, bore-out et brown-out ont fait leur entrée dans notre vocabulaire professionnel. On les entend dans les médias, sur LinkedIn, ou dans les conversations entre collègues, souvent utilisés comme synonymes d’un mal-être au travail.


Pourtant, ces trois termes désignent des réalités bien différentes, même s’ils ont un point commun : ce sont trois formes d'épuisement professionnel.

  • Le burn-out est sans doute le plus connu : il survient lorsqu’on est littéralement épuisé par un excès de charge mentale, émotionnelle ou physique.

  • Le bore-out, lui, est souvent invisible : il touche celles et ceux qui s’ennuient profondément au travail, faute de tâches intéressantes ou de reconnaissance.

  • Quant au brown-out, il résulte d’un manque de sens dans ce que l’on fait, d’un décalage entre ses valeurs et les missions confiées.


Ces formes d’épuisement ont des causes différentes, mais peuvent toutes mener à une perte de motivation, de l’anxiété, des troubles du sommeil… et, à terme, un impact sérieux sur la santé mentale.


Que vous soyez concerné(e) personnellement, manager, ou professionnel RH, savoir les reconnaître est la première étape vers la prévention et vers une meilleure qualité de vie au travail.


Pour y voir plus clair, le tableau ci-dessous vous propose une vue d’ensemble comparative entre le burn-out, le bore-out et le brown-out : définitions, symptômes, causes typiques et leviers d’action.




Des exemples concrets pour mieux comprendre...


Derrière les concepts de burn-out, bore-out et brown-out se cachent des réalités humaines complexes, parfois silencieuses. Voici trois portraits anonymisés qui illustrent ces formes d'épuisement professionnel. Peut-être vous reconnaîtrez-vous dans l’un d’eux, ou reconnaîtrez-vous un collègue, un proche, un collaborateur…


Camille, infirmière depuis 8 ans, travaille en horaires décalés avec des journées de plus en plus chargées. Elle dort mal, se sent à bout, et culpabilise de ne plus arriver à "tenir". Elle a perdu tout plaisir dans son travail et repousse sans cesse l’idée de consulter, pensant que ça finira par passer.

Type d’épuisement : Burn-out (épuisement par surcharge et stress chronique)


Jérôme, assistant administratif dans une grande entreprise, se retrouve depuis plusieurs mois sans tâches claires à accomplir. Ses supérieurs lui confient uniquement des missions répétitives et sans réel intérêt. Il passe ses journées à faire semblant d’être occupé. À force, il se sent inutile, perd confiance en lui et redoute chaque matin de retourner au bureau.

Type d’épuisement : Bore-out (épuisement par ennui et sous-stimulation)


Sophie, cadre marketing dans une start-up, travaille sur des projets qui vont à l’encontre de ses valeurs personnelles : surconsommation, greenwashing, campagnes qu’elle juge trompeuses. Elle ne comprend plus le sens de ce qu’elle fait, se sent déconnectée, désengagée, et envisage de quitter son poste, sans avoir encore identifié de plan B.

Type d’épuisement : Brown-out (épuisement par perte de sens)



Ce que dit la loi...



Vous vous reconnaissez dans cet article ? Ou cela évoque quelqu’un de votre entourage ?


Le burn-out, le bore-out ou le brown-out sont des formes d’épuisement qui peuvent s’installer doucement, souvent dans la difficulté à exprimer ce que l’on ressent.


Je vous propose un espace d’écoute confidentiel, sans jugement, pour prendre le temps de faire le point sur votre situation, vos ressentis et vos besoins. Ensemble, nous pourrons explorer des pistes pour mieux comprendre ce que vous traversez et envisager des solutions adaptées.


Si vous souhaitez en parler, vous pouvez me contacter directement par mail (cpa.psychologue@gmail.com) ou prendre directement rendez-vous en ligne via Doctolib.


 Vous n’êtes pas seul(e).


Si cela vous fait penser à une personne de votre entourage, sensibilisez-la afin qu’elle puisse agir.

 
 
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